L’Estancot #70 – Chansons françaises engagées, et Blues Amérindien
Émission du 29 janvier 2022 de 11h00 à 13h00 : ÉCOUTER et/ou TELECHARGER
Une sélection de chansons françaises plutôt engagées et toujours d’actualité, puis une deuxième partie non pas Jazz mais Blues, avec des vieux morceaux d’Amérindien.ne.s
Voici la playlist détaillée lors de cette émission:
Première partie – Chansons françaises engagées:
Michel Buhler – Année 30
Toupidek Limonade – Depuis que …
Joseph Racaille – Le système métrite
Klimperei – Enervé
Klimperei – Elisabeth
David Fenech – Caroline
David Fenech – Les géraniums
Jofroi – Bonjour les humains
Julos Beaucarne – Ton Christ est juif
Michel Buhler – Soleil de plomb
Michel Buhler – Djamel
Jofroi – Le chômeur
Michel Buhler – Le ballade de Monsieur Saint-Pierre
Marc Robine – Alerte
Frederik Mey – Le politicien
Jofroi – Le petit notable
Interlude: Manuel du parfait petit abbé libertin
D. Scarlatti – Sonate en la M K 208
1Abbè de Lattaignant – Chanson à la Marquise de la Coudrelle
A. Piron – La puce
Deuxième partie – Blues Amérindien:
Tampa Red – Seminole Blues
Memphis Minnie – Chickasaw Train Blues
T-Bone Walker – Mean Old World Blues
Champion Jack Dupree – Junker Blues
Lowell Fulson – Blues with a Feeling
Joe Williams – Crawlin’ King Snake
Francis Scrapper Blackwell – Kokomo Blues
Memphis Jug Band – Memphis Boy Blues
Walter Furry Lewis – Big Chief Blues
Jesse James – Lonesome Day Blues
Si vous voulez en savoir plus sur cette émission, ça se passe par ICI
Posted on 10 février 2022 at 22:11
Mes amis, mes amis…. La vie quotidienne se résume en un vaste tumulte qu’une suite ininterrompue de qualificatifs, tout aussi négatifs les uns que les autres, ne suffirait pas à définir.
Pleine de nervosité, d’angoisse, de petites victoires insignifiantes sur l’adversité, de défaites écrasantes sur notre humanité.
Une vie remplie de mesquineries, de petitesses, de radineries, d’ignorance facile…. Bref, une vie merdique, entourée d’êtres dont l’insignifiance se dispute à la suffisance crasse sur laquelle l’humain règne en maître absolu.
Et puis, au bout de ce tunnel, il y a une lumière !
Plus qu’une lumière : un espoir.
L’utopie d’un lieu, d’un moment où la chaleur bienheureuse d’un « petit canon de rouge » vient réchauffer notre âme et nous réconcilier avec nos semblables. Qu’une « blagounette » de P’tit Roger vient à réveiller notre intellect. Qu’une « anecdote » vite bafouillée par Patoche s’amuse à distiller nos connaissances en matière jazz aborigène et de bande dessinée guatémaltèque. Qu’une remarque ingénue d’un Chassypoulet relance un débat déjà piraté par France Culture. Que la voix éraillée, mais néanmoins d’une sensualité dévorante, de Miss Crincrin réveillant les ardeurs endormies des mâles résidents de l’epadh de la rue de Kerfautras. Quant aux interventions du stagiaire, votre humble et dévoué auditeur que je suis ne saurait lui exprimer son plus profond respect ; comme le fait régulièrement le Collège de France à travers la voix des plus grands philosophes vivants ou morts.
Un lieu où les forces de l’esprit ont su se hisser au plus au niveau. Ce lieu s’incarne aussi dans le temps créant ainsi une voie entre une spiritualité heureuse, offerte, et un monde profane en quête d’amour.
Ce moment qui transcende l’espace et le temps, se nomme Estancot.
Alors, merci l’Estancot et comme le disait dans une solennité de yogiste sauteur péruvien, le grand mystique Alonzo Balmaské :« A la votre. »