Réunion bureau 4 mars
Présent-e-s : M. Le joli Bourdon, Cat, Dub, Seb et Stef.
Ordre du jour : léger, mais en fait peut-être pas… : événements à venir et une grande question : à qui on donne la parole ?
Evénements à venir : collectif Babacar : M. les voit mardi. à priori faire une émission le dimanche, ce serait ok. Le collectif sera présent tout le weekend du 3-4-5 avril à l’Avenir, avec des rdv publics. On peut proposer d’enregistrer au studio, pour produire qqchose de correct en terme de son, qui pourrait être partagé. On peut aussi être présent-e-s tout au long du we pour prendre du son. On se remet en lien avec l’orga du weekend. Est-ce que si on fait en direct, on voit avec d’autres radios amies pour une diffusion en direct ?
Ecoute Beaj Café : jeudi 26 mars à 19h. Pour l’instant je m’en occupe. Nico, M., Cat partant-e-s pour trouver des sons. Disons qu’on termine le choix des sons le 20 mars. On se retrouve le samedi 21 mars aprem pour faire le montage.
On attaque le gros morceau : à qui on donne la parole ? la question arrive aujourd’hui en lien avec des invité-e-s potentiel-le-s lié-e-s à la campagne municipale.
Alors, en vrac :
Une émission où un candidat a déroulé son programme ; des gens qui ont déjà la parole par ailleurs ; des personnes qui vont être élu-e-s et qui potentiellement peuvent rendre la vie bien plus dure à certain-e-s d’entre nous.
Un espace où celleux qui animent sont libres de le faire. Faut-il avoir une ligne politique ? Peut-on imaginer que les émissions sont indépendantes et qu’on est pas solidaire avec certain-e-s ?
Le moment de la campagne électorale est particulier : des limites : certain-e-s candidat-e-s sont clairement en opposition avec ce qu’on est, et leurs politiques pourraient nous mettre en danger en tant qu’individu.
Seb pose la question du « comment » on donne la parole : la fois où c’est arrivé, pas de personne pour intervenir, interroger, interrompre le/la « candidat-e » / l’invité-e.
On n’est pas obligé-e d’être d’accord avec ce que disent les gens. De là à aller inviter des gens qui sont clairement nos ennemis politiques, non. On ne devrait pas avoir à se poser la question de savoir si on les invite. On ne donne pas la parole à nos ennemis, point.
On n’a pas envie de se poser ces questions à chaque échéance électorale. On doit se poser la question, en tout cas.
Deux conceptions antinomiques : le monde comme un rapport de force, ou le monde comme discussion libre. Ces discussions permettant de faire bouger des systèmes de pensées.
Y’a une question aussi autour de la radio : est-ce qu’on fait des émissions pour faire de la pédagogie ou est-ce qu’on le fait pour se renforcer en tant que communauté ? et pour certain-e-s, on arrive pas à répondre à cette question. On reste dans un entre deux… Mais on peut aussi prendre le parti de l’éducation.